**ON VOUS AVAIT PRÉVENU : LA VÉRITÉ ÉCLATE**
Dans une déclaration explosive, le ministre tchadien de la Communication, Gassim Sheriff, a provoqué une onde de choc en annonçant son désir de voir le Tchad adhérer à l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce discours, qualifié de “bouleversant”, souligne un tournant potentiel dans la politique étrangère tchadienne. “Je pense que ce serait une bonne chose pour le Tchad d’adhérer à l’AES”, a-t-il déclaré, insinuant que cette démarche pourrait restaurer la souveraineté nationale face à l’influence française.
Cette position, bien que présentée comme une opinion personnelle, a suscité des interrogations sur la stratégie du gouvernement tchadien. Le ministre a évoqué la nécessité d’une coopération entre États africains, loin des influences extérieures. En rompant les relations militaires avec Paris, le Tchad semble se diriger vers une autonomie tant financière qu’économique. “C’est un bon signe de besoin de souveraineté”, a-t-il affirmé.
Cependant, cette déclaration pourrait être perçue comme une provocation, notamment envers la CEDEAO, qui pourrait ne pas accueillir cette initiative avec bienveillance. Les tensions sont palpables, certaines factions au sein de la région voyant dans la montée en puissance de l’AES une menace stratégique. Les observateurs s’interrogent : cette prise de parole traduit-elle un réel changement de cap ou un simple coup de bluff dans un jeu politique complexe?
Le timing de ce discours est crucial, alors que les relations entre le Tchad et ses partenaires occidentaux sont déjà tendues. En outre, la déclaration du ministre pourrait avoir des répercussions sur le plan sécuritaire et diplomatique, alors que le pays se trouve à un carrefour décisif. Les enjeux sont élevés, et chaque mot compte dans ce contexte de turbulences politiques. La communauté internationale regarde avec attention, alors que l’avenir du Tchad et de la région entière pourrait être en jeu.