**Sociétés secrètes et complotisme : Pierre-Yves Beaurepaire alerte sur la montée des théories conspirationnistes chez les jeunes**
Dans une interview explosive, le professeur d’histoire moderne Pierre-Yves Beaurepaire a mis en lumière le danger croissant des sociétés secrètes et des théories du complot, qui séduisent de plus en plus la jeunesse. Invité des Vérificateurs, il a expliqué comment des symboles tels que ceux des Illuminati ou des Anonymous infiltrent notre imaginaire collectif et façonnent le discours public.
Beaurepaire, auteur du livre *Sociétés secrètes : de Rosecroix aux Anonymous*, souligne que cette fascination pour le secret n’est pas nouvelle, mais qu’elle s’accélère avec la montée en puissance des réseaux sociaux. Loin d’être de simples mythes, ces théories véhiculent un message alarmant : « Les élites sont corrompues », un cri de ralliement qui trouve un écho chez les jeunes, de plus en plus exposés à une désinformation omniprésente.
Il met en garde contre l’addiction au secret, qui transforme ces discours en vérités alternatives séduisantes. Des jeux vidéo comme *Assassin’s Creed* amplifient cette culture conspirationniste, mettant en scène des luttes entre sociétés secrètes et renforçant l’idée qu’un « agenda caché » dirige le monde. Beaurepaire évoque des cas extrêmes, tels que les théories délirantes autour du mouvement QAnon, qui relaient des accusations de pédocriminalité au sein des élites politiques.
La situation est d’une gravité telle qu’elle appelle à une réponse collective. Beaurepaire insiste sur l’importance de l’humilité et du dialogue pour contrer cette dérive. Face à cette montée inquiétante du complotisme, il est impératif de sensibiliser les jeunes à l’esprit critique et à la vérification des informations.
Le professeur conclut en appelant à une prise de conscience collective face à ces dangers. Les sociétés secrètes ne sont pas que des fantômes du passé, elles sont bien réelles et menacent notre tissu social. Le débat est ouvert, et il est urgent d’agir pour préserver notre démocratie.