Israël s’apprête à lancer une opération d’occupation totale de la bande de Gaza, un coup de tonnerre annoncé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Lors d’une déclaration choc, il a confirmé que son gouvernement, après avoir examiné la situation en profondeur, était déterminé à établir un contrôle total sur cette région, un retour à une stratégie qui rappelle les événements d’il y a deux décennies. « Nous ne voulons pas gouverner Gaza », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de créer un périmètre de sécurité pour protéger Israël des menaces persistantes.
Cette annonce a immédiatement suscité des réactions virulentes, notamment de la part du Hamas, qui a averti qu’une telle décision entraînerait des pertes humaines considérables et mettrait en danger la vie des otages. Le climat est tendu, et les familles israéliennes et palestiniennes vivent dans l’angoisse, craignant les conséquences d’une escalade militaire. Le général François Chauvancy a souligné que cette offensive pourrait s’enliser dans un conflit urbain complexe, rendant la situation encore plus périlleuse pour les forces israéliennes.
Des experts militaires, dont l’ancien officier du renseignement israélien Raphaël Jérusalemi, ont qualifié cette décision de « folie sécuritaire », mettant en garde contre les risques d’embuscades et de pertes humaines. Alors que la situation sur le terrain se détériore, plus de 60 000 personnes ont déjà perdu la vie dans ce conflit qui dure depuis 22 mois. Les Gazaouis, quant à eux, vivent dans des conditions désespérées, coincés entre les bombardements et le manque d’accès à l’aide humanitaire.
Les préparatifs pour une offensive imminente sont en cours, avec un ultimatum fixé au 7 octobre pour l’évacuation des civils. La communauté internationale réagit également, avec des pays comme l’Allemagne qui suspendent leurs aides militaires à Israël. Le monde retient son souffle alors que la tension monte et que les conséquences de cette décision risquent de bouleverser la région. Reste à savoir si cette opération marquera un tournant décisif ou si elle ne fera qu’aggraver une crise déjà explosive.