**Sommet : Moscou fait traîner, Kiev n’y croit plus ?**
Le climat diplomatique entre Moscou et Kiev s’assombrit alors que les espoirs d’un dialogue constructif s’évanouissent. Lors d’une réunion cruciale à Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelenski a fermement rejeté les concessions demandées par Donald Trump, notamment sur l’adhésion à l’OTAN et les questions linguistiques, exacerbant ainsi les tensions. Les États-Unis, déjà divisés sur leur approche face à la Russie, semblent paralysés par les incertitudes et les hésitations de leur leadership.
Les inquiétudes grandissent quant à la capacité des diplomates américains à saisir la complexité de la situation ukrainienne. Des experts mettent en garde contre un entourage qui ne dit pas la vérité à Trump, de peur de perdre leur emploi. Cette dynamique rappelle les erreurs fatales de Poutine, qui a sous-estimé la résistance ukrainienne en 2022.
Zelenski appelle à des sanctions sévères pour contraindre Moscou à la table des négociations, mais les récentes déclarations de Trump soulèvent des doutes. Il évoque la possibilité de ne rien faire, laissant entendre que la guerre pourrait se régler sans intervention significative des États-Unis. Pendant ce temps, la Russie continue de renforcer ses positions militaires, exploitant les faiblesses économiques de l’Ukraine.
Les tensions montent alors que des voix s’élèvent pour dénoncer l’inefficacité des sanctions précédentes. Les pénuries de pétrole en Russie, exacerbées par les frappes ukrainiennes, pourraient signaler un tournant, mais la résilience du régime de Poutine demeure préoccupante. Les analystes s’interrogent : jusqu’où la Russie pourra-t-elle tenir face à la pression économique et militaire ?
Alors que le monde retient son souffle, l’issue de ce conflit semble plus incertaine que jamais. Les jours à venir seront cruciaux pour déterminer si la diplomatie peut encore jouer un rôle ou si la guerre continuera de faire rage.