**Aide à Gaza : “Les pillages sont le fait de gangs mafieux liés ouvertement à l’armée israélienne”**
Gaza est à nouveau sous les feux de l’actualité, alors que la situation humanitaire se détériore de manière alarmante. Ce matin, le bilan tragique s’est alourdi avec 22 nouveaux morts à l’ouest de Gaza, révélant l’ampleur dévastatrice de ce conflit. Jean-Pierre Filieu, historien et témoin privilégié de cette crise, alerte sur un phénomène inquiétant : des gangs mafieux, en collusion avec l’armée israélienne, s’emparent de l’aide humanitaire destinée à une population déjà acculée par la famine.
Dans une interview percutante sur LCI, Filieu décrit Gaza comme une “prison à ciel ouvert”, où les habitants vivent entassés dans des conditions inhumaines. Les récentes attaques de la population désespérée contre des hôpitaux et des entrepôts de l’ONU témoignent d’un désespoir grandissant. “Les pillages ne sont pas l’œuvre du Hamas, mais de véritables vautours qui exploitent la souffrance des Gazaouis”, déclare-t-il, soulignant que ces actes sont orchestrés pour déstabiliser davantage la région.
La situation est critique. Les habitants, désormais privés de ressources, sont réduits à des niveaux de survie inimaginables, avec seulement 9 litres d’eau par jour, dont une fraction potable. “La dignité, même dans la mort, est menacée”, ajoute Filieu, évoquant les corps mutilés par les bombardements et le défi de faire le deuil dans un environnement où la perte est omniprésente.
L’urgence d’une réponse internationale est plus que jamais nécessaire, alors que les appels à l’aide se multiplient. Les témoignages de ceux qui vivent cette tragédie sont poignants, et l’humanité persiste, malgré l’horreur. Face à cette situation explosive, il est impératif d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Les jours sucrés de Gaza semblent désormais un lointain souvenir, et la communauté internationale doit s’interroger : que peut-on faire pour sauver cette population piégée entre les feux de la guerre et la famine ?