**Fils d’une japonaise, la honte de Kim Jong-Un ?**
Dans un bouleversement sans précédent, un livre récemment publié révèle un secret explosif sur la mère de Kim Jong-Un, Koyong, née au Japon. Ce détail, longtemps dissimulé par le régime nord-coréen, pourrait ébranler les fondements de la dynastie Kim, qui a toujours prôné une pureté raciale intransigeante. L’auteur japonais, Laur, dévoile dans son ouvrage “Koyungi, la coréenne”, la vie d’une femme dont l’origine japonaise est un tabou inacceptable dans un pays qui a construit son identité sur la lutte contre l’occupation japonaise.
Koyong, née en 1952 à Osaka, a vécu une enfance marquée par la clandestinité avant de retourner en Corée du Nord à l’âge de 10 ans. Dès son arrivée, elle a été victime de discrimination, considérée comme une traîtresse en raison de ses racines japonaises. Sa vie a été un combat constant contre l’ombre de son passé, exacerbée par le mépris de Kim Il-Sung, le grand-père de Kim Jong-Un, qui n’a jamais reconnu ses petits-enfants.
L’ouvrage révèle également des épisodes cachés de sa vie, notamment sa relation tumultueuse avec Kim Jong-Il, son amant marié, avec qui elle a eu trois enfants, dont Kim Jong-Un. Le livre met en lumière le drame personnel d’une femme qui a lutté pour se faire une place dans un monde où son héritage était synonyme de honte.
Alors que la Corée du Nord continue de réprimer toute information sur ses dirigeants, cette révélation pourrait avoir des répercussions sur le régime. Les Nord-Coréens, déjà méfiants envers ceux ayant des liens avec le Japon, pourraient voir cette histoire comme une menace à la légitimité du pouvoir en place. Dans un contexte international tendu, où la Corée du Nord est déjà sous pression, la publication de ce livre pourrait être le catalyseur d’une remise en question de l’autorité de Kim Jong-Un.