**”État de famine” à Gaza : découvrez notre enquête sur LCI**

Gaza est au bord du gouffre. L’ONU a déclaré un état de famine touchant près de 500 000 personnes dans l’enclave, une situation alarmante qui nécessite une attention immédiate. Les images choquantes de souffrance humaine inondent les médias, mais derrière cette réalité tragique se cachent des nuances qui méritent d’être examinées de près. Alors que les bombardements israéliens continuent de frapper des infrastructures vitales, comme l’hôpital Nasser, le débat sur la famine s’intensifie.

Emmanuel Macron a qualifié les récents événements d’intolérables, mais la question demeure : sur quoi repose vraiment le diagnostic de famine ? Les experts de l’ONU, confrontés à des conditions d’accès très difficiles, ont utilisé des critères non conventionnels pour évaluer la situation. Alors que Benjamin Netanyahou accuse l’ONU de manipuler les chiffres, il est crucial de se demander si cette accusation est fondée. L’ONU a reconnu avoir utilisé le tour de bras comme indicateur principal, une méthode controversée, mais qui pourrait refléter une réalité désespérée.

Les témoignages affluent : des milliers de civils palestiniens, dont des enfants, meurent en quête de nourriture. Médecins Sans Frontières signale que plus de 2000 civils ont été tués en tentant d’accéder à des denrées alimentaires. La guerre de communication entre Israël et le Hamas complique davantage la situation, avec des accusations mutuelles sur la responsabilité des souffrances infligées à la population civile.

Ce qui est indéniable, c’est que la vie quotidienne à Gaza est devenue un cauchemar. Les enfants, comme Mariam, âgée de 9 ans et pesant à peine 9 kg, illustrent l’urgence de la situation. La communauté internationale doit se mobiliser pour répondre à cette crise humanitaire sans précédent. La famine à Gaza n’est pas seulement une statistique, c’est un cri désespéré pour de l’aide. Le monde doit agir, maintenant.