**Droits de douane à 15 % : que va-t-on vraiment payer ?**
À partir du 1er août, une nouvelle ère commerciale s’ouvre : les États-Unis imposeront une taxe de 15 % sur les produits européens, un coup dur pour l’économie de l’UE. La décision, saluée par Donald Trump comme un “accord gigantesque”, soulève des inquiétudes majeures en Europe. Ce taux, bien que moins élevé que les 30 % redoutés, reste trois fois supérieur à ce qu’il était avant son mandat. Les conséquences s’annoncent catastrophiques, notamment pour l’industrie européenne déjà en difficulté.
Les secteurs les plus touchés incluent les vins, les cosmétiques et la maroquinerie, avec des milliers d’emplois en péril. En France, 28 000 entreprises exportent vers les États-Unis, dont 12 000 dépendent fortement de ce marché. Ce nouvel accord, perçu comme un “braquage américain”, révèle l’incapacité de l’Europe à s’unir face à une diplomatie commerciale agressive.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a reconnu que cet accord était un échec pour l’Europe, soulignant l’absence de stratégie collective. La division entre les États membres a permis à Trump de jouer sur les faiblesses européennes, renforçant ainsi la position des États-Unis sur la scène mondiale.
Les conséquences ne se limitent pas à l’Europe : les consommateurs américains pourraient également subir une hausse des prix. Cependant, Trump semble avoir réussi son pari, utilisant ces droits de douane pour financer d’autres projets, tout en laissant l’Europe dans une position délicate.
Alors que l’Europe doit maintenant faire face à cette réalité, la question demeure : comment réagir face à cette attaque commerciale ? Les voix s’élèvent pour réclamer une réponse forte, mais le temps presse et les impacts économiques se font déjà sentir. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir commercial de l’Europe.